La culture du viol dénoncée au rassemblement « Sans oui, c’est non! »

La culture du viol dénoncée au rassemblement « Sans oui, c’est non! »

Quelques 300 personnes ont participé au rassemblement « Sans oui, c’est non! » devant les résidences de l’Université Laval ce soir. Le but était de soutenir les victimes d’agressions sexuelles commises dans la nuit de vendredi à samedi dernier.

Plusieurs survivantes, des proches, des habitant-e-s des résidences, des élus, femmes et hommes, ont livré une parole, un témoignage ou un discours chargé d’émotions.

Plusieurs ont tourné en dérision la phrase malheureuse d’un communiqué de l’Université Laval suggérant aux étudiant-e-s de « barrer leurs portes » puisqu’elle met la pression sur les victimes.

D’autres ont tenu à dénoncer la culture du viol. Il s’agit de l’ensemble des pratiques tendant à tolérer, à excuser, voire à approuver le viol. Il s’agit d’un concept controversé selon quelques chroniqueurs machos.

C’est sous les huées que s’est exprimé le recteur Denis Brière. Son discours décousu a également été ponctué de nombreux appels à sa démission. Sa gestion du conflit, notamment la question des communications, est jugée désastreuse.

Le rassemblement a été lancé à l’initiative du Comité Femmes de l’université ainsi que d’un prof de communication politique. Les instances dirigeantes de l’institution ont invité la communauté étudiante à y participer.

Le titre de l’événement « Sans oui, c’est non! » fait référence au principe de consentement sexuel. Pour être légitime, une relation sexuelle doit être acceptée librement. Le consentement peut aussi être retirée à tout moment.

Plusieurs élu-e-s était présent-e-s. Même Lise Thériaut, celle qui avait rejeté l’étiquette de féministe, était là.

Au même moment, 300,000 femmes faisaient la grève en Argentine contre la violence machiste.

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