Une marche pour la Journée internationale de lutte aux violences faites aux travailleuses(eurs) du sexe

Une marche pour la Journée internationale de lutte aux violences faites aux travailleuses(eurs) du sexe

Une cinquantaine de personnes ont participé ce soir à une marche à l’occasion de la Journée internationale de lutte aux violences faites aux travailleuses(eurs) du sexe à l’invitation du Projet L.U.N.E.

Les marcheuses ont arrêtés à divers endroits pour offrir des témoignages. À l’intersection de la Reine et du Parvis, une minute de silence a été observée à la mémoire de Joëlle Tshernish, une jeune femme originaire de Betsiamites, décédée en 2015.

La marche vise à dénoncer la loi C-36, visant à pénaliser les clients et celles et ceux qui profitent de la prostitution. Selon le Projet L.U.N.E., la loi « précarise et pousse les TDS à prendre des risques pour leur santé et leur sécurité ».

Des allié-e-s féministes étaient présents ainsi que la fanfare Tint(a)nar, version percussions.

La soirée s’est conclue par un micro ouvert non-mixte à la librairie la Page Noire.

Les slogans

Non à la C-36
Non à la violence!

Mon travail c’est mon choix
FUCK TES LOIS!

J’ouvre mes cuisses pour de l’argent
C’pas un vice avec consentement

Exercer mon métier
En sécurité!

Moi aussi j’ai des droits
La violence ça passe pas

C’est pas parce que tu m’as payée
Que je ne peux pas parler/refuser

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